Vie d’entrepreneur

La vie en général est une succession de vagues, tout comme la vie d’entrepreneur qui nous apprend à développer notre capacité d’adaptation selon, entre autres, l’environnement et les conditions qui nous entourent. La pandémie a été toute une école sur le sujet, nous rappelant que la vie ne se résume pas à une ligne droite et qu’elle comprend autant de creux que de sommets ; que l’une des clés n’est pas de savoir rester debout mais bien de s’adapter sur sa planche, même si cela implique parfois de piquer une plonge à l’eau pour mieux remonter. 2020, un creux de vague, un arrêt forcé, un moment de dualité entre la volonté d’être dans l’action et la difficulté de se projeter avec tous ces changements incessants. Celle qui s’annonçait pour être la meilleure année, l’année où j’allais atteindre mes objectifs et accomplir bon nombre de projets. Le calendrier était plein, l’horaire chargé, un rythme rapide sur lequel je carburais. Paradoxalement, cette réalité d’une année fructueuse à venir semblait être celle de bons nombres d’entre nous. En juin 2020, le dernier événement qui tenait à un fil a été annulé. Un calendrier événementiel vide pour la balance des semaines à venir, le pire moment des derniers mois, une désagréable impression de voir le tout te filer entre les doigts. Ma volonté de toujours trouver une solution à chaque défi venait de prendre une volée sans nom. Après deux semaines de passage à vide, j’ai choisi d’investir sur mon entreprise pour maintenir mes activités à flot, pour préserver des années de travail et de développements, pour être fin prête quand la machine repartira. Sans cap et sans directive, c’était plus facile à dire qu’à faire mais l’automne a confirmé que ce choix était le bon. La vague d’un début de reprise s’est présentée, et j’ai pu me remettre à l’eau avec ma planche comme partenaire d’activité. Une des prises de conscience forte que j’ai faite durant cette période, c’est que j’étais choyée sans même m’en rendre compte. En effet, le télétravail, déjà très présent dans mon quotidien professionnel, est devenu une formule quasi-permanente ; plus de visite, plus de rencontre avec les clients en personne, plus de développement. Réaliser que j’étais « gras dur » de mener cette vie, libre de mon horaire et de mes déplacements. Mais clairement sur le pilotage automatique. J’ai oublié à travers les heures et les obligations, cette chance qui résidait dans le mode de vie que j’ai choisi en 2011. J’ai appris la valeur de ce que j’ai bâti. Parmi mes activités professionnelles, j’enseigne et je coach des entrepreneurs en démarrage d’entreprise. Mon partage avec eux se veut honnête et réaliste ; la réalité que je leur ai partagée est que même ceux et celles en affaires depuis des années ont pris, pour la plupart, une débarque et ont dû (apprendre) une fois de plus (à) s’adapter. Se lancer en affaires dans le creux de la vague en apprenant en même temps à te tenir sur ta planche en équilibre et à avancer, c’est certainement la meilleure façon pour apprendre, certes, en accéléré. Tu prends la tasse, une fois, deux fois, dix fois, tu remontes pour mieux retomber et mieux remonter ensuite. Tu t’essouffles, te décourages, mais c’est sans aucun doute, la meilleure façon d’acquérir de l’expérience et de mieux connaître tes forces et tes limites. Quand tu es dans le creux, une solution à court terme, c’est d’accepter la réalité qui se présente à toi et de savoir où l’on se trouve. C’est le point de départ pour ensuite se ramener à ce qui compte vraiment, à l’essentiel. Se rappeler de la raison d’être qui nous motive encore chaque jour à ne pas lâcher et à persévérer. Tout ça ne s’applique pas uniquement en temps de pandémie. Cette situation nous aura rappeler que c’est une réalité de vie qu’on oublie trop souvent, noyer dans notre quotidien dans lequel nous oublions de relever la tête.  Les hauts et les bas, c’est aussi ça la vie en général, et la vie d’un entrepreneur. À tous ceux et celles qui apprennent chaque jour à surfer au mieux de leur capacité, je vous souhaite d’apprécier les sommets et d’accepter les creux. L’un comme l’autre nous permet d’avancer. Pour ma part, après un pivot d’affaires quasi complété, je continue à apprendre à surfer sur ma nouvelle planche et c’est pas mal intéressant ! Et toi, entrepreneur, créateur de projets, à quoi ressemble ta vague ? Est-ce que tu as appris à surfer différemment au cours des derniers mois ? Est-ce que tu t’es découvert un nouveau style ? Partage-nous ta réalité. Bonne saison de surf. Discuter de mon projet avec Emy

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L’alimentation, source d’énergie essentielle! Un de mes enjeux comme entrepreneure est de maintenir mon énergie, je dirais même d’en prendre soin. Pas d’énergie, pas d’accomplissement! On entend souvent qu’on ne laisserait pas «mourir» notre batterie de téléphone. C’est que je choisis de faire avec ma batterie de vie, la maintenir dans la zone verte le mieux possible. Pour être en santé, en forme et aussi pour être disponible de belle façon pour le monde que j’accompagne. En 2019, après un événement à Québec sur les Plaines à rouler de longues journées à l’extérieur dans des conditions hivernales peu évidentes, j’ai réalisé que je roulais moins vite mais surtout moins bien avec moins d’endurance et j’étais plus rapidement affectée par les facteurs extérieurs comme le stress généré par les imprévus ou encore le manque de sommeil. Dès mon retour, j’ai fait le choix de reprendre mon accompagnement avec mon naturopathe Jean-Philippe Groulx de chez Kinesyne, dont la philosophie me rejoint pleinement soit «Que ton alimentation devienne ton mode de vie». J’ai réintégré l’agenda naturopathique à mon mode de vie! On parle ici d’un plan alimentaire personnalisé créée selon ma réalité, mes besoins et mes objectifs. Pas question d’une diète ou encore de privation mais de développer un mode de vie en considérant tous les bienfaits que l’alimentation peut nous apporter. Une formule que je connaissais bien pour l’avoir vécu en 2008, ce qui avait donné lieu à une perte de poids significative et un regain d’énergie. Un de mes meilleurs investissements autant aujourd’hui qu’à l’époque! En tant qu’entrepreneure, quel que soit le domaine d’activité, je pense que prendre soin de soi est essentiel si on souhaite avancer et bien performer. Pas juste une question de perte de poids ou de performance, mais avant tout une question d’énergie, de confiance en soi et le fait d’avoir une relation saine avec son alimentation. Mon alimentation, c’est un de mes piliers de vie qui m’a souvent aidé à traverser des périodes intenses de travail (ou des creux de vague). Je vous partage un échange que j’ai eu avec Jean-Philippe (alias JP) pour m’aider pour à développer des habitudes de vie de qualité et les bons réflexes au quotidien à travers mon quotidien personnel et entrepreneurial. Et quel que soit le contexte professionnel, ses conseils s’appliquent tout aussi bien. On jase… la règle de base, c’est quoi ? «Premier point, c’est important de ne jamais avoir faim. Ne jamais avoir faim – dès que tu as faim, c’est là que tu vas faire des mauvais choix (…) c’est souvent ça qui ennuie le monde, ce n’est pas de bien manger, c’est de faire les bons choix, et ils n’en sont pas capable parce qu’ils ont trop faim! Donc il faut éviter d’avoir faim. Tout part de la préparation.» En événementiel, par exemple, la préparation fait partie intégrante du processus de réalisation, et on parle souvent de terrain. La préparation en général, avant une période plus intense, c’est quoi ta vision à ce sujet ? «En événementiel, vous parlez de terrain. Moi, en tant que naturopathe, je vais parler de repérage des lieux. Sur le site, tu dois vérifier ce qu’il y a autour, épicerie, dépanneur (…) qu’est qu’on va te fournir ! Tu repères les lieux. Tu t’alignes avec ce que tu as de disponible ou tu prépares en conséquence.» Autre suggestion de Jean-Philippe pour apporter ses repas et collations, les boites à lunch qui se branchent et permettent de conserver les aliments à la température souhaitée sont aussi à considérer dans la mesure où le lieu permet un accès à des prises électriques. Toujours dans une optique de préparation, avec mon agenda naturopathique, on parle de 3 repas et 3 collations par jour à prévoir, même quand on est à l’extérieur de la maison ou du bureau! Agenda ou pas, avoir des collations à portée de main, c’est toujours gagnant pour faire sa journée. C’est quoi les choix de collations faciles à prévoir et à emporter? «Des fruits qui ne requièrent pas de réfrigération : fruits secs, oranges, clémentines, raisins, dattes, prunes. On évite les pommes, elles stimulent l’appétit et les bananes noircissent dès qu’elles sont plus de 10 heures dans le noir (…) des fromages comme le Babybel qui peuvent rester un certain temps sans réfrigération.»  Pourquoi se concentrer sur les collations? «Même si tes repas principaux ne sont pas parfaits, si tu prends des collations balancées, tu n’auras pas faim au repas principal, tu n’auras pas le gout de tout « ravager ». On revient au fait d’être 100 % responsable. Si on me donne un hamburger, je risque de prendre la boulette sans prendre mon pain et prendre des fruits avec moi.» Autre alternative? «Protéines en poudre, la gélatine à intégrer dans de la compote ou du jus d’orange, même si concentré. On favorise idéalement le jus d’orange non concentré mais pour trois jours, on peut faire une exception! Les gens veulent tellement être parfait que c’est là qu’ils deviennent stressés.» Ta fameuse expression «Féculent = [fais-cul-large]» qui me suit depuis le début de mon expérience avec Kinesyne, parle d’elle-même! Elle a été efficace pour m’aider à changer certaines habitudes de vie. Et c’est sans grande difficulté que les féculents ont quitté mon quotidien, notamment grâce l’agenda qui m’a amené à faire des meilleurs choix! Quand je me retrouve dans à une situation, sans repas et collations préparés et que les féculents sont parmi mes seules choix sur la table, je choisis quoi pour ne pas hypothéquer ma journée?  «Le café! Si tu as des féculents à manger, prends un café en même temps. Ça va ralentir l’absorption et ça va t’aider. Donc si tu as des sandwichs aux œufs, au lieu d’en manger quatre parce que tu es affamé, prends en un avec un bon café, parce que la caféine va augmenter l’oxydation des sucres, du glucose. Ça va te permettre de «stocker» moins gras et d’avoir moins de «down» et le café va te permettre de stabiliser aussi ta glycémie pendant la journée. Si

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